Léon Gromier, Anniversaire de tous les évêques et chanoines défunts de la cathédrale

Léon Gromier / Commentaire du Caeremoniale episcoporum

[Livre 2]
CHAPITRE  XXXVII

Un anniversaire pour tous les évêques et chanoines défunts de la cathédrale y doit y être célébré chaque année. L’évêque assiste pontificalement à la messe. L’absoute est donnée par l’évêque ou par le célébrant.

1. Un jour non empêché dans les sept qui suivent le 2 novembre, l’anniversaire pour tous les évêques et chanoines de la cathédrale défunts sera chanté par un chanoine. L’évêque y assistera pontificalement en chape, puis prendra le pluvial et donnera l’absoute comme au chapitre précédent.

2. Si l’évêque n’était pas présent, ou s’il était présent mais ne donnait pas l’absoute, le célébrant la donnerait de la manière suivante.

Voici la description de l’absoute donnée depuis l’autel, ressemblant à celle donnée depuis le trône, sans catafalque, sans procession, le clergé restant à ses places au chœur; absoute s’adaptant aux services de troisième, septième, neuvième, trentième, quarantième jour, et d’anniversaire.

La messe finie, le célébrant descend à son banc au coin de l’épître; lui et ses ministres quittent le manipule; il prend le pluvial au lieu dela chasuble; tous trois s’asseyent, comme l’évêque et le chœur, pendant le chant du répons Libera me, etc. En même temps des ercs auront étendu le drap mortuaire sur le pavé devant l’autel.

Durant le répons, l’évêque est assis au trône, un évêque officiant au faldistoire y serait assis, le clergé est assis au chœur, n’ayant point motif d’être debout; mais le célébrant serait debout à l’autel pour n’y rien faire, d’après le texte latin. Celui-ci doit s’entendre avec tempérament; en d’autres termes, le célébrant monte à l’autel quand il le faut.

3. Lorsque les chantres reprennent le répons après le verset Requiem aeternam, le thuriféraire et le prêtre assistant montent au trône; l’évêque, servi par le prêtre assistant, met l’encens avec la bénédiction habituelle. Ensuite le thuriféraire porte l’encensoir à l’autel, se joint au porte-bénitier, et tous deux vont au coin de l’évangile.

Le célébrant devra agir au milieu de l’autel, servi par le diacre à sa droite, vers le coin de l’évangile. Le thuriféraire et le porte-bénétier ne peuvent donc pas se tenir du côté de l’épître, malgré le latin qui fait erreur de rédaction.

4. A la reprise du répons, le célébrant avec ses ministres monte au coin de l’épître, devant le missel. Il met et bénit l’encens, servi par le diacre, si l’évêque n’est pas présent.

5. A la fin du répons, tous se découvrent et se lèvent pour le Kyrie, eleison. Après le dernier Kyrie, le célébrant chante Pater noster et continue à voix basse; il va au milieu de l’autel et lui tourne le dos, ayant le diacre à sa droite, le sous~diacre à sa gauche. Servi par le diacre, il asperge puis encense le drap mortuaire de trois coups. Retourné devant le missel au coin de l’épître, il chante Et ne nos inducas, etc., les versets et l’oraison. Après celle-ci, en chantant le verset Requiem aeternam dona ei, Domine, il se tourne et fait un signe de croix vers le drap mortuaire. Le verset Requiescant in pace ajouté par les chantres, il retourne à la sacristie.

Cette manière de donner l’absoute vaut également pour un évêque ayant chanté la messe au faldistoire, avec une seule différence: l’évêque célébrant met et bénit l’encens assis au faldistoire, d’où il part pour monter au milieu de l’autel avant le Kyrie, eleison.

 

Cfr. L. GromierCommentaire du Caeremoniale episcoporum, Paris, La Colombe, 1959, pp. 466-467.

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